February 23, 2012

ETIENNE ROLAND Ellada, agapi mou - LeMonde.fr

ELLADA, agapi mou,
je me sens profondément humilié dans mon philhellénisme quand un journal ose titrer que la Grèce est un « pays peut-être moins “européen” qu'il n'y paraît » et que le contenu de cet article est un mauvais résumé d'une histoire que les auteurs n'ont pas vécue ; je suis humilié comme Français que des compatriotes fassent si mal de l'histoire et nourrissent le mythe du Grec menteur et poniros.
Je ne reviendrai que sur quelques points. Si la Grèce n'est pas un pays européen, qui mérite ce titre ? Le barbare germain ou la perfide Albion à laquelle son plus grand poète, Byron, reprochait déjà de piller le pays d'Homère ? Plus Européenne l'Angleterre qui ne veut d'aucune solidarité européenne et surtout pas de celles qui lui coûteraient de l'argent ? N'est-ce pas elle qui a ramené en Grèce l'armée et le roi, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déclenchant un cataclysme que le pays allait payer très cher, pays qui peut pourtant se targuer de la résistance la plus exemplaire face à l'occupant nazi. Il n'y a pas si longtemps qu'est née l'idée d'Europe et je doute que l'on puisse distribuer des brevets d'européanisme. L'idée comme son contenu géographique est à construire et n'est pas une donnée intangible.

V. Giscard d'Estaing a fait rentrer la Grèce en Europe parce que, dit-il, la démocratie et la culture venaient de ce pays. Soit, même s'il y aurait beaucoup à dire sur cette démocratie athénienne, esclavagiste et impérialiste... Mais l'accent est mal mis, car le problème n'est pas de savoir où est née la démocratie, le problème est de reconnaître que la culture grecque, disons gréco-romaine, est le seul ciment commun dans une histoire faite de rivalités et de guerres mondiales. Cette fameuse culture grecque a nourri la Renaissance, les lettres comme les arts, nos classiques du XVIIe s. et a fécondé les élites du XVIIIe s qui ont bouleversé le monde. Le XIXe s. a joué un rôle fondamental dans la diffusion des arts et des lettres grecques engendrant un courant « néo-classique » que l'on retrouve à Edimbourg,- qui en fut l'un des centres et où l'on voulut construire un Parthénon — , mais aussi à Ratisbonne, où le Walhala, célébrant la victoire des Allemands sur les troupes napoléoniennes, est une réplique d'un temple grec

February 08, 2012

"GOLD SILVER 2012"

STAND: H24 - Θ23  Gerochristo Jewelry
STAND: H13             Giampouras Jewelry
STAND: Z16             Damaskos   Jewelry

The biggest jewellery exhibition We would like to invite you to the 25th annual jewelery exhibition, the “GOLD SILVER 2012”, which will take place from the 17th till the 20th of February in METROPOLITAN EXPO, ATHENS. We invite you, therefore, to come and admire up close unique creations of gold and silver.

February 06, 2012

SOCRATES (IT IS BETTER OTHERS TO UNJUST YOU, THAN TO UNJUST OTHERS.)


One of the wisest men of the ancient times, he was born in Athens in 470 BC, son of Sofroniskos, a sculptor and midwife Fainarete from Alopece. After trying to follow his father’s profession, he devoted himself to philosophy, teaching in the streets by talking with people of every class and profession, about ethical, religious, social and political matters.
His conversational ability, elegance and spiritual originality, combined with a perfectly ethical character, attracted young aristocrats. Contrary to his contemporary sophists, Socrates did not accept money for his lessons. During the Peloponnesian war he fought with greatest bravery in Potidaia, Delium, and Amphipolis, honoring his hometown and saving the life of Alkiviades. He opposed the illegal voting ending to the death of the nine generals of Athens who after winning in Arginouses, left their dead to the sea due to a bad storm. After Athens was defeated he refused to obey the order of the thirty tyrants to bring Leon of Salamis to Athens in order to be executed.